2009

 

 



 

 

 

 

10 - Lettre au préfet

 

Syndicat Solidaire Unitaire Démocratique

des personnels du Département

de la Seine Saint-Denis.

 

- syndicat SUD CG 93 -


Bobigny, le 4 février 2009

 

 

 

 

Monsieur le Préfet

de Seine-Saint-Denis

 

 

 

 

 

Monsieur le Préfet,

 

 

 

 

je me permets de vous interpeller au nom du syndicat SUD du Conseil Général de Seine Saint-Denis en ce qui concerne l'emploi de personnels titulaires dans les services du Département, mais également en ce qui concerne le principe de l'égalité d'accès aux emplois publics que mon syndicat entend défendre, notamment en affirmant l’indépendance de tout fonctionnaire : seuls les emplois de cabinet et de direction générale (emplois fonctionnels) sont susceptibles d’être soumis à la libre appréciation d'un exécutif, tous les autres emplois: du directeur à l'agent d'exécution sont des postes de fonctionnaires indépendants !

 

 

En effet, en application de l'article 41 de la loi du 26 janvier 1984, le recrutement d'un agent non titulaire doit être précédé d'un avis de vacance de l'emploi au centre de gestion compétent, ce qui constitue une formalité substantielle (CE, 14 mars 1997 département des Alpes-Maritimes – CAA Bordeaux, 10 juin 1996, Mme FERLAND – CAA Paris, 3 mars 1998, département du Val de Marne).

Ces dispositions ont pour objet la vérification que les conditions légales ayant justifié le recrutement sont remplies et notamment que l'emploi permanent en question ne peut, par exception au principe général du recrutement de fonctionnaires désormais inséré à l'article 3, être occupé par un fonctionnaire.

 

 

Mon syndicat entend défendre également les droits des personnels non titulaires, mais souhaite une vigilance sur les recrutements, notamment, en veillant au respect du principe d'égalité d'accès aux emplois publics.


 

 

Plusieurs recrutements ou affectations ont été prononcé en infractions aux règles précitées, notamment, en ce qui concerne les emplois:

 

1.      d'adjoint au directeur de la Culture du Patrimoine des Sports et des Loisirs (DCPSL)

 

2.      de directeur de la Direction des Systèmes d'Information (DSI).

 

 

Le premier n'a pas fait l'objet de l'avis de vacance précité, de plus n'est pas inscrit au tableau des emplois, ni approuvé par l'assemblée délibérante, ni soumis à l'avis du Comité Technique Paritaire.

 

Le second bien que prévu au tableau des emplois n'a pas fait l'objet d'un avis de vacance de poste auprès du Centre de Gestion mais d'une simple consultation de la collectivité. La collectivité requérait un niveau BAC + 5. Or, un agent non titulaire a été retenu avec un niveau de diplôme inférieur alors que des fonctionnaires n'ont pas postulé avec des diplômes équivalents. L'inexistence de candidats fonctionnaires remplissant les conditions ne peut être soutenue pour justifier du recours à un agent non titulaire.

 

 

 

Dans ces conditions, l'exercice du contrôle de la légalité doit conduire à déférer ces décisions.

 

Par ailleurs, afin d'examiner comment des situations qui mettent en péril le statut de la fonction publique peuvent être évitées, mon syndicat demande une rencontre avec vos services.

 

Souhaitant une réponse positive à cette demande de rencontre, veuillez agréer, Monsieur le Préfet, mes salutations distinguées.

 

 

 

 

Le secrétaire général

 

 

 

 

Michel BORG

 

 

 

11-Lettre pour les contractuels

 

 


 

Syndicat Solidaire Unitaire Démocratique

des personnels du Département

de la Seine Saint-Denis.

 

- syndicat SUD CG 93 -

 

Bobigny le 20 février 2009

 

Monsieur Claude BARTOLONE

Président du Conseil Général

de Seine Saint –Denis

 

Monsieur le Président,

 

Le syndicat SUD vous interpelle à nouveau sur une question particulièrement importante pour  les agents concernés : moins de précarité, de bonnes conditions de gestion de leur situation, on pourrait dire tout simplement un traitement social et humain.

 

Les évolutions de la réglementation permettent, au-delà de 6 années, de transformer les contrats à durée déterminée en contrats à durée indéterminée.

Pour bénéficier de cette possibilité les recours à des non-titulaires ne doivent pas viser des remplacements temporaires (notamment l’alinéa 1 article 3 du statut), mais doivent correspondre à des embauches sur postes vacants (alinéas 4 et 5 du statut).

 

Néanmoins l’exécutif a jusqu’à présent suivi la position restrictive de la Direction du Personnel ! j’ai déjà cité les exemples des collègues de l’ASE, des crèches, des PMI, de la DCSPL… les cas sont très concrets : des postes créés de longue date sur lesquels le titulaire est parti à la retraite, des postes pour lesquels il y a eu décision d’affectation du non-titulaire après déclaration de vacance de poste et commission de recrutement, des postes récemment créés au tableau des emplois (Direction des services d’archives – DSA - et DCSPL) … etc …, néanmoins, les contrats proposés aux collègues visent à «faire face temporairement à la vacance d’un emploi.. » ! ! ! !

 

Quelques cas, ont, enfin, fait l’objet de contrats visant le bon alinéa du statut, mais sans avoir rectifier cette anomalie préjudiciable sur les années antérieures. Un dispositif doit être envisagé pour régulariser les nombreuses années injustement attribuées sur l’alinéa 1.

Le Syndicat SUD revendiquait cette régularisation toujours refusée par la haute administration : aujourd’hui la jurisprudence nous donne raison :

Arrêt n° 283256 du 31 décembre 2008 section du contentieux du Conseil d’Etat : «  ….. lorsque le contrat … méconnais une disposition législative ou réglementaire applicable à la catégorie d’agent dont relève l’agent contractuel en cause l’administration est tenue de proposer à celui-ci une régularisation de son contrat… »

 

Souhaitant être entendu puisque le droit permet une amélioration, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations les meilleures.

 

le secrétaire général

 

Michel BORG

 


 

12-Le temps de travail des ATTEE dans les collèges

 

LE TEMPS DE TRAVAIL DES ATTEE « ex-TOS » DANS LES COLLEGES :

 

Nous constatons tous de grandes injustices en ce qui concerne le temps de travail des agents de catégorie C dans les collèges.

Le syndicat SUD est intervenu fortement en CTP pour demander au Président du Conseil général, aux élus - conseillers généraux, de rétablir l’égalité pour une harmonisation dans tous les collèges.

Le syndicat SUD a obtenu que la question du temps de travail des ATTEE soit examinée et négociée au même titre que le temps de travail des personnels transférés de la DDE.

Le syndicat SUD a gagné l’engagement du Président du Conseil général, lui-même, lors de la séance exceptionnelle du CTP du 13 février 2009.

 

De quoi s'agit-il ?

 

Les personnels des EPLE transférés ne sont plus soumis aux textes de la fonction publique d’État, mais au cadre juridique prévu pour le personnel des collectivités territoriales.

Les règles relatives à la définition, à la durée et à l’aménagement du temps de travail des agents sont fixées par chaque collectivité « dans les limites applicables aux agents de l’État, en tenant compte de la spécificité des missions exercées ».

Le temps de travail fixé par la loi est de 1607 heures annuelles. Chaque collectivité peut décider de règles de congés plus favorables, c'est le cas dans la plupart des Départements.

Sont concernés tous les agents, quelle que soit leur situation juridique, titulaires ou non titulaires, détachés ou mis à disposition, à temps complet ou à temps partiel, tous les intervenants dans tout établissement relevant de l’Éducation Nationale.

Les personnels sous contrat ou employés à la vacation sont régis par les dispositions propres à leur contrat.

 

Aujourd'hui, le fonctionnement hérité de l'Éducation Nationale conduit à répartir le travail dans le cadre de l’année en fonction des périodes de présence ou de congé des élèves, mais les obligations de service sont définies pour la période du 1er septembre au 31 août de l’année suivante.

Ainsi, en début d’année, l’organisation du temps de travail est fixée lors d’une réunion avec les personnels pour mettre au point le calendrier prévisionnel de travail, de congés et de formation au regard des nécessités du service. À l’issue de cette réunion, qui harmonise autant que possible l’intérêt du service et la vie personnelle des agents, le chef de service arrête ce calendrier et communique à chaque agent par écrit son emploi du temps avec son service durant les vacances, un mois au plus tard avant la rentrée.

Ce fonctionnement ne tient pas compte des règles de congés applicables à tous les personnels du Conseil Général, il ne devrait pas y avoir de spécificité collège par collège. Une harmonisation est à obtenir dans tous les départements.

 

Sous prétexte des congés scolaires dont bénéficient les ATTEE (en partie) ils font plus de 35 heures par semaine !

« Les congés scolaires ils se les financent par ce système »

Prenons un exemple dans un département pour lequel tous les agents qui travaillent 35 heures bénéficient (hors statuts particuliers plus avantageux):

25 jours de congés, 2 jours de fractionnement, 5 jours exceptionnels, 5 jours semaine d'hiver, soit un total de 37 jours.

un ATTEE qui travaille 38 heures ½ par semaines sur 39 semaines (en tenant compte des permanences) réalise 136,5 heures de plus que s'il travaillait sur le rythme des 35 heures, soit 19,5 jours en plus.

Par ailleurs, il bénéficie d'une partie des congés scolaires: environ 50 jours compte tenu des permanences.

la différence est donc de 50 – 19,5 = 30,5 jours, soit 7 jours de congés en moins ! Imaginons ce que cela donne quand les principaux et les gestionnaires font travailler les ATTEE 40 heures par semaines, et parfois même 42 heures !

 

 

 

Rappel de quelques règles qui sont ignorées de certains principaux et gestionnaires:

 

Les jours fériés légaux sont comptabilisés comme du temps de travail effectif, pour le nombre d’heures de travail prévu dans l’emploi du temps de la semaine concernée, lorsqu’ils sont précédés ou suivis d’un jour travaillé, à l’exception des jours fériés survenant un dimanche ou un samedi habituellement non travaillés et de ceux survenant pendant une période de congés des personnels qui ne sont pas décomptés ni récupérables.

Les congés de maladie, maternité, de formation… intervenus au cours d’une période travaillée sont comptabilisés comme du temps de travail effectif et sont décomptés sur la base du nombre d’heures de travail prévu dans l’emploi du temps.

Les obligations hebdomadaires reposent sur une semaine de cinq jours. Des dérogations à ce principe sont possibles lorsque les semaines les plus basses au sein d’un cycle pluri hebdomadaire sont inférieures à 34 heures ainsi que durant les périodes hors présence des élèves.

L’amplitude horaire hebdomadaire peut être fixée, pour la filière ouvrière, dans une fourchette de 35 à 40 heures, avec une variation possible de 3 heures. L’amplitude journalière maximale est de 11 heures.

La journée de travail comporte une durée minimale de 5 heures.

Le samedi est un jour ouvrable.

Le repos hebdomadaire est au moins de 35 heures consécutives. Le repos quotidien est au moins de 11heures.

Les fonctions s’exerçant la nuit sont organisées dans une plage horaire comprise entre 22 et 7 heures, avec une marge de variation possible de 2 heures en moins sur cette plage, en fonction des besoins spécifiques de l’établissement.

Les jours ou heures de récupération obtenus du fait des dépassements horaires ou au titre des astreintes ne sont pas considérés comme des congés annuels.

Le service à effectuer pendant les congés des élèves ne peut être supérieur à 25 jours.

Aucun personnel ne travaille pendant les périodes de fermeture de l’établissement, à l’exception du service de surveillance et de sécurité.

Les personnels dont le temps de travail atteint 6 heures bénéficient d’un temps de pause de vingt minutes non-fractionnables.

 

 

SUD cg93

BOBIGNY le 26 mars 2009

Voir coordonnées ci-dessous

 

 

 

 

 

Syndicat SUD CG 93 du Personnel

des Services du Département de Seine Saint-Denis

Hôtel du Département - BP 193 - 93003 BOBIGNY Cedex

(Immeuble Gagarine, 8ème étage, bureau 809 et salle de réunion 808)

      Tel :  01-43-93-91-28       6 01-43-93-91-26      È06-16-04-77-30

messagerie : sud@cg93.fr                                               web :   http://www.sud-cg93.org/

 

 

 

13- situation des ATTEE


Bobigny  le 22 juin 2009
 
ci-dessous la synthèse des courriers adressés par SUD des collectivités
territoriales au Président du Conseil général de Seine Saint-Denis :
 
La  revendication  de  notre  syndicat  SUD  de modification  des  horaires  dans  les  collèges
pour  une  plus  grande  égalité  par  rapport  à  l’ensemble  des  agents  départementaux,  se
traduit, à ce  jour, vers un accord qui serait voté au CTP du 26  juin permettant aux collègues
ATTEE de pouvoir prendre au moins 3 jours de congés (pour convenances personnelles) sur
les périodes scolaires de présence des élèves. S’y ajouteront, comme pour tous les agents
du Département, les congés correspondant à des situations reconnues (congés bonifiés, fête
des mère, mariage, préparation d’examen et concours etc…).
 
Le  décompte  aboutissant  à  ces  3  jours  est  en  amélioration  par  rapport  à  la  gestion  faite
précédemment par  l'Éducation nationale,  il constitue une première étape pour aller vers
une  plus  grande  égalité  entre  tous  les  collègues,  nous  serons  attentifs  à  ce  que
l’étape suivante soit rapidement abordée.
 
La reconnaissance d’un temps de pause pour le repas inclus dans le temps de travail dès
lors  que  la  pause  est  inférieure  à  45 minutes  est  une  demande  de  notre  syndicat SUD  que
vous avez acceptée, ainsi, la situation créée par l'Éducation nationale qui conduisait à
léser d’une demie-heure par  jour  les  collègues  va enfin être déclarée  illégale  (½ h par
jour sur 36 semaines de présence d’élèves correspond à 90 heures par an, c’est à dire près
de 13  jours de  congés qui mériteraient d’être  ré-attribués aux  collègues et  facturés à
l'État avec rétroactivité sur plusieurs années).
 
Parallèlement  il  a  été  admis  qu’un  règlement  d’attribution  des  logements  de  fonction
pour nécessité absolue de service (NAS) sera rapidement mis en place afin de mettre fin aux
attributions  décidées  unilatéralement  par  les  principaux  des  collèges  (  ou  parfois  les
suppressions de logements décidées arbitrairement )  sur du patrimoine départemental.
 
Les avancées sur cette question ne peuvent obérer les difficultés rencontrées par ailleurs.
 
Ainsi  concernant  les  précaires  au  sein  des  EPLE,  le  syndicat  SUD  des  collectivités
territoriales  vous  a  déjà  alerté  sur  la  situation  des  personnels  non  titulaires  dans  les
collèges,  notamment  lors  du  CTP  du  10  avril  2009 nous  avons  relancé  l’exécutif
départemental sur cette situation difficile que vivent les collègues :
 
extrait du PV du CTP du 10 avril 2009; «Véronique GRISON, représentante SUD du personnel..
souligne également qu’il est nécessaire d’améliorer le recrutement des ATTEE, notamment celui
des contractuels, qui sont selon elle particulièrement corvéables. Certains d’entre eux sont en
effet uniquement engagés entre les vacances scolaires. Elle ajoute qu’il existe des inégalités en
fonction des collèges ………… »
 
Aujourd’hui la situation est confirmée (aggravée), ils sont 70 non-titulaires concernés par
cette situation de mise au chômage pendant  l’été, pour d’autres  les contrats sont prévus
jusqu’à  fin  août,  afin  de  leur  faire  effectuer  des  travaux  d’entretien  pendant  l’été  (c’est  ce
qu’on  appelle  les  permanences  dans  les  collèges)  mais  ils  n’ont  aucune  certitude  d’être
réembauchés  en  septembre : une  telle précarité est  inacceptable  d’autant  qu’il  s’agit  de
cadres d’emplois sur lesquelles la stagiairisation puis la titularisation sont possibles, légales, et
nécessaires.
Monsieur  le  Président,  le  syndicat  SUD  collectivités  territoriales  vous  demande  de
mettre  fin à cette précarité et de rassurer  les collègues sans attendre  la rentrée de
septembre.

 

 

14- Sur la création de laDirection de l'Education

 

Bobigny le 12 août 2009

 

 

Monsieur Claude BARTOLONE

Président du Conseil Général de la Seine Saint-Denis

 

 

 

 

 

Monsieur le Président,

 

 

 

La création de la Direction de l’éducation à été présentée au CTP dans le cadre d’un échange riche et respectueux des compétences et responsabilités respectives.

 

Désormais elle est en cours de mise en place mais les conditions sont inadmissibles, elles ne respectent pas les engagements pris par l’employeur et ses représentants lors du CTP précité :

 

-          Dans le service des politiques et ressources techniques, un chef de bureau fait l’objet d’un recrutement externe (n’y a-t-il pas les compétences en interne ?). De plus, il est annoncé (par écrit) qu’il sera dans 2 ans le futur chef de service ! sans nouvelle possibilité pour d’autres candidats.

 

-          Le poste de chef de service des relations avec les collèges n’est pas pourvu malgré des candidatures internes qui correspondent à la fiche de poste ; de plus les bureaux unités territoriales sont constitués en rejetant la candidature d’un collègue (titulaire, ingénieur, qui occupe le poste identique dans l’actuelle DBD). Parallèlement sur un autre poste de catégorie A, c’est un non-titulaire de catégorie B qui est affecté.

 

-          Des postes de la DLM qui sont sur des compétences de la D.E font l’objet à la DLM de mutations arbitraires : Transfert en catimini pendant les vacances d’été du pointage et des congés « chronos » de la DLM à la DE sans en être avertis et sans proposition de profil de poste, ainsi que la secrétaire mutée d’office au SAFG de la DLM qui par écrit avait refusé le poste.

A ce titre les arguments présentés par la DE sont faux et inadmissibles.[A1] 

 

-          Les opérations en cours sur les collèges, traitées par la DBD, ne font l’objet d’aucun plan de transition pour être transférées à la DE ; les personnels sont utiles aujourd’hui, mais ils seront jetés demain !


 

 

-          En attendant le transfert à la DE, la DLM (dont la compétence est reconnue en matière de télécom-collèges) a été chargée d’instruire le projet de consultation des entreprises, ainsi la commission permanente le 4 juin 2009 a pris la décision de lancer une consultation. Il semble que l’administration ait jugé la décision des élus de la commission permanente comme n’étant pas la bonne, elle demande à la DSI d’intervenir en matière de télécom-collèges en s’appuyant sur un marché public (qui ne prévoit pas les sites collèges dans les pièces contractuelles). Monsieur le président, dans le bilan d’activité, comment pourrez vous justifier qu’une décision de commission permanente n’est pas mise en œuvre ?

 

-          Le déménagement de la DE vers les nouveaux locaux à l’immeuble « Européen II » fait l’objet d ‘une pétition très largement reprise par le personnel, le syndicat SUD avait déjà interpellé sur ces conditions matérielles inacceptables : pas de concertation, pas d’évaluation de l’expression des besoins des collègues ( quid du stationnement, des revêtements de sols inadaptés, qui décide des implantations par pallier, par bureau, qui prend en compte les besoins en mobiliers… ?)

 

 

 

Je vous demande une rencontre en urgence sur toutes ces questions et particulièrement sur les affectations et recrutements pour lesquels nous avions la promesse que personne ne serait sur la touche, que chacun retrouve son poste dès lors que celui-ci est inchangé mais simplement transféré de la DBD, ou de la DLM : un pointage poste par poste doit être produit en toute transparence, cette rencontre doit être l’occasion d’examiner si les promesses non tenues seront rattrapées.

 

Dans l’attente d’une réponse positive, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

 

 

 

 

 

Le secrétaire général

 

 

 

Michel BORG

 


15-Situation à la MDPH

 

 

Syndicat Solidaire Unitaire Démocratique

des personnels du Département

de la Seine Saint-Denis.

 

- syndicat SUD CG 93 -

 

Pour les revendications, pour les droits, le syndicalisme un outil pour gagner.

A la Maison Départementale des Personnes Handicapées du 93 comme au Conseil général et ailleurs instituons le respect.

 

Les langues se délient au sein de la MDPH de Seine Saint-Denis ou depuis plusieurs mois  les droits des agents sont constamment et ouvertement bafoués. La triste réalité d’un recours massif au travail précaire et d’une gestion du personnel par certains cadres peu scrupuleux des agents apparaît au grand jour au sein de cette structure.

 

Quelques faits : Cette MDPH, qui rappelons le, est considérée par l’exécutif et la hiérarchie comme un service départemental (les services départementaux en assurant la logistique, les recrutements, la gestion des payes, etc ) est constituée de 89 agents dont un grand nombre sont des agents départementaux et pour une petite partie des agents de l’Etat,  ils sont mis à disposition de ce Groupement d’Intérêt Public présidé par un Vice–président du Conseil Général.

30 de ces agents (tous départementaux) sont des contractuels soit environ 31 % de précaires (1 agent de catégorie A, 4 agents de catégorie B et 25 agents de catégorie C) présents pour certains depuis 2006, pour la presque totalité embauchés sur des contrats de 3 mois renouvelés au gré de l’humeur et du bon vouloir de certains petits chefs qui utilisent l’arbitraire comme mode de gestion.

 

La précarité est instituée !!! Elle fait la démonstration de sa perversité. Ainsi par exemple, sur le site enfant une collègue de catégorie C sur un contrat de 3 mois, devait voir son contrat renouvelé (après un précédent contrat à la DPAPH), en effet, elle avait été appelée par sa gestionnaire de la DP pour venir signer son nouveau contrat, malheureusement elle a dû s’absenter pour s’occuper de son enfant souffrant (elle pensait pouvoir utiliser son droit à congés pour enfant malade comme tous les agents du Conseil général, et comme le reconnaît notre régime des congés applicable aux agents y compris ceux mis à disposition de la MDPH). Or  à son retour et sans explication il lui a été signifié que ce congé pour enfant malade mettait fin définitivement à son emploi à la MDPH.

 

Un autre collègue, précaire lui aussi, sur un contrat de 3 mois a depuis été recruté pour la remplacer, il ne faudrait pas qu’il tombe malade à son tour.

 

L’ambiance de travail à la MDPH c’est : terreur à tous les étages, harcèlement, et déni du droit et du respect des agents.

Ainsi sur le site adulte l’encadrement n’hésite pas à rédiger une note de service concernant les congés, qui outre le fait  qu’elle soit illégale, ne respecte pas le droit des personnels et conduit à une remise en cause du droit à congés et à RTT.

A cela s’ajoute un irrespect dans les relations  quotidiennes avec les agents, c’est travail, tais toi, et baisse la tête! A coté de cela un de ces cadres si pointilleux a installé un lit dans son bureau et il s’enferme pour dormir l’après-midi, mais pour les agents c’est gare à la sanction si le quota de travail n’a pas été atteint. Première sanction ; rester après l’heure (parfois jusqu'à 19 h 30 comme pour un agent du site adulte en juin) deuxième sanction : les multiples exemples de harcèlements, que tous connaissent et pour finir le licenciement pour les non-titulaires !

 

Notre Syndicat SUD a été interpellé par plusieurs agents de la MDPH, un dossier a été constitué et lors d’une rencontre avec le Directeur Général du Département ce point a été abordé, des réponses nous ont été apportés, des avancées pour les agents peuvent être engrangées.

 

Le syndicat SUD vous invite donc à une heure d’informations syndicale pour vous indiquer en détail ce qui a été obtenu du Directeur général, et permettre d’élaborer ensemble  le cahier revendicatif des personnels :

 

Le jeudi 10 septembre de 12 à 13 heures à la salle de réunion SUD salle 808 du bâtiment Gagarine (site adulte)

 

Une heure d’information mensuelle a été déposée vous pouvez donc venir sur le temps de travail puis aller déjeuner ensuite.

 

Syndicat SUD CG 93 du Personnel des Services du Département de Seine Saint-Denis

Hôtel du Département - BP 193 - 93003 BOBIGNY Cedex

(Immeuble Gagarine, 8ème étage, bureau 809 et salle de réunion 808)

      Tel :  01-43-93-91-28       01-43-93-91-26      06-16-04-77-30

messagerie : sud@cg93.fr                      web :  http://www.sud-cg93.org/

 


 [A1] (Transfert en catimini pendant les vacances d’été du pointage et des congés « chronos » de la DLM à la DE sans en être avertis et sans proposition de profil de poste, ainsi que la secrétaire mutée d’office au SAFG de la DLM qui par écrit avait refusé le poste)

 

 

 

 

16-risque de pandémie grippale et revendications syndicales.

 

Pour les revendications, pour les droits, le syndicalisme un outil pour gagner.

 

Bobigny le 3 septembre 2009

 

Aujourd’hui, l’ensemble des syndicats a été réuni par la direction générale afin d’être informé des premières dispositions prises par le Département en ce qui concerne le risque de pandémie grippale.

 

Tout d’abord il faut rappeler qu’en application du code du travail (articles L. 230-2 et L. 4121-1) l’employeur est tenu d’assurer la santé et la sécurité de tous ses employés (avec obligation de résultat) ; à ce dispositif général s’ajoute le contexte du service public et de l’accueil des usagers.

 

Le Département s’engage donc dans des mesures et des dispositifs à la fois de prévention et d’information … il prend en charge ses responsabilités… Mais en ce qui concerne les salariés, le syndicat SUD a tenu a rappeler ses exigences car on peut être favorable à une application forte du principe de précaution sans pour autant que ce soit au détriment du droit du travail :

 

  1. Avant toute mesure concrète éventuelle nous demandons que des négociations avec les représentants du personnel soient ouvertes,

 

  1. Nous demandons que le Président du Conseil général affirme qu’il n’appliquera pas les recommandations inspirées par la circulaire du 3 juillet permettant de déroger au droit du travail (télétravail, changement d’affectation unilatéral, modification de l’amplitude horaire…)

 

  1. Pour les collègues qui se verraient dans l’obligation de garder leurs enfants suite à la fermeture d’école qu’il y ait octroi d’un congé exceptionnel rémunéré, et non décompte sur les congés, le compte épargne temps ou autre calcul ne correspondant pas à une situation exceptionnelle,

 

  1. Dans le contexte d’un plan de continuité de l’activité (PCA), si la gravité de la crise conduit a décider du maintient des seules activités essentielles au Département qu’il y ait, également, octroi d’un congé exceptionnel rémunéré,

 

  1. Pour les éventuels collègues qui contracteraient le virus, il y aurait lieu de considérer, à leur avantage, qu’il a été contracté sur le lieu de travail. Ainsi ils seront en accident du travail afin de ne pas nuire ni à leur carrière, ni à leur rémunération.

 

Je tenais à vous informer de ce que votre syndicat SUD entend revendiquer si ces conditions nous sont refusées.

 

Michel BORG

 

 

 

17-Fonctionnement de la CCPD et agrément des assmat et assfam


Pour consulter le courrier adressé par SUD le 23 septembre au Président du Conseil général, cliquer sur le lien suivant : CCPD et agrément des assistantes maternelles et familiales.

 

 

18-La souffrance au travail : les services départementaux ne sont pas un ilôt protégé

 

 

Lire le courrier intersyndical du 9 novembre 2009 (190 ko)

 

 

19-Sans papiers mais pas sans droits

 

Pour accéder au courrier adressé le 29 décembre au président du Conseil général, protestant contre les motifs de refus d'aide financière formulés par le service départemental des aides financières de la DPAS, cliquez sur le lien suivant : courrier 19 courrier 19




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